Vous n’allez pas croire ce qu’il faut risquer pour préparer ce dessert japonais

Spectaculaire et risquée, la préparation du mochi traditionnel mêle force, précision et un rythme effréné. Cette pratique ancestrale japonaise, aujourd’hui star des réseaux sociaux, captive autant qu’elle impressionne. La preuve avec une vidéo culte qui continue de faire parler.

Des vidéos à plusieurs millions de vues

Pour fabriquer le mochi, il faut suivre une méthode ancestrale japonaise très surprenante. La scène est à la fois drôle et intrigante. Dans la vidéo publiée par LADbible Shorts, on peut voir deux hommes crier. Ils frappent avec vigueur une pâte verte. Rapidité, cris stridents et danger, tous les ingrédients sont réunis pour faire le buzz. La vidéo cumule environ 200 000 vues et 3 200 likes.

Parmi les commentaires on peut lire :

• Looks like they’re arguing ( on dirait qu’ils sont en train de se disputer)
• Mochi my favourite Japanese sweet (le mochi, ma friandise japonaise préférée)
• The boss will be nice towards his employees, that’s for sure (le patron sera gentil avec ses employés, c’est certain)

La vidéo coche toutes les cases : d’abord le spectacle visuel (gestes, marteau, risque) qui déclenche surprise, amusement et admiration. Puis vient le son, ces deux hommes au cri aigu. Enfin, le mochi, mondialement connu et apprécié bien au-delà du Japon.

Cette vidéo s’inscrit dans une série de contenus similaires qui montrent le rituel du mochitsuki (le pounding (frappe) du mochi) pratiqué dans certaines boutiques traditionnelles, comme celle de Nakatanidou à Nara. Dans certaines vidéos, on voit un artisan battre la pâte sans relâche, alternant coups de masse et ajustements de la pâte par un assistant, souvent en synchronisation rythmée pour éviter les accidents.

Le mochi, une fabrication ancestrale

Le mochi (餅), est un gâteau de pâte de riz gluant. Il se compose de riz gluant (ou riz à mochi), ce qui rend sa texture à la fois élastique, dense et parfois collante.

Il existe différentes formes de mochi. Ceux vendus tout au long de l’année et qui se présentent sous forme de petits blocs rectangulaires, facilement empilables. Mais à l’occasion du Nouvel An, on trouve typiquement le kagami-mochi (鏡餅), une forme ronde qui symbolise le miroir (kagami), la pureté et la réflexion de l’année à venir. Cette présentation rituelle renforce le caractère sacré et festif du mochi dans la culture japonaise.

Le procédé ancestral de fabrication (soaking du riz, cuisson à la vapeur, puis frappe rythmée dans un mortier (usu) avec un maillet (kine) exige une coordination entre au moins deux personnes. L’une frappe, l’autre retourne ou mouille la pâte pour éviter qu’elle colle ou ne brûle. On y ajoute parfois des ingrédients comme le matcha, la pâte de haricot rouge (anko), ou d’autres saveurs pour varier les goûts.

Si le mochi est déjà populaire, les vidéos montrant la fabrication vont à coup sûr accroître sa popularité. La cuisine japonaise est souvent surprenante pour les Occidentaux, mais également souvent appréciée.