Quel sentier du mont Fuji vous mènera au lever de soleil le plus inoubliable ?

Découverte Par Thomas V. -

Chaque été, des dizaines de milliers d’aventuriers se lancent à l’assaut du mont Fuji. Mais une ascension réussie ne dépend pas seulement de la condition physique, elle exige aussi le respect des règles établies par les préfectures de Yamanashi et de Shizuoka. Alors que la saison officielle d’escalade s’achève et que les sentiers ferment, il est essentiel de rappeler les nouvelles mesures encadrant l’accès aux différents itinéraires. Voici un guide pratique pour préparer votre prochaine ascension.

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Préfecture de Yamanashi : le sentier Yoshida

Avant toute chose, il est important de rappeler quele site officiel du mont Fuji a publié une vidéo pour rappeler toutes les consignes de sécurité.

Côté nord, le populaire sentier Yoshida concentre la majorité des randonneurs. Pour limiter les risques liés à la surfréquentation du mont Fuji et assurer la sécurité de tous, des restrictions strictes sont désormais appliquées à la cinquième station, point de départ emblématique de l’ascension.

Désormais, l’accès sera restreint entre 14 h et 3 h du matin, période pendant laquelle la montagne est jugée la plus dangereuse pour les grimpeurs mal préparés. Une barrière de contrôle filtre les passages, sauf pour les marcheurs ayant réservé une nuitée dans un refuge de montagne.

Autre mesure phare : la limite de 4 000 grimpeurs par jour. Au-delà, plus personne n’est autorisé à franchir la cinquième station. Les randonneurs devront également s’acquitter d’un droit d’entrée de 4 000 yens (environ 25 €), mesure prise sur le mont Fuji au printemps dernier.

Enfin, la préfecture insiste sur l’importance d’un équipement adapté et recommande vivement aux débutants de faire appel à un guide agréé. Le non-respect de ces règles peut entraîner un refus d’accès.

Préfecture de Shizuoka : sentiers Fujinomiya, Gotemba et Subashiri

Sur le versant sud, la préfecture de Shizuoka supervise trois sentiers majeurs : Fujinomiya, Gotemba et Subashiri. Ici, pas de quota journalier de grimpeurs, mais des procédures obligatoires pour tous ceux qui souhaitent gravir la montagne.

Les randonneurs doivent avant tout suivre un module en ligne de sensibilisation. Ce cours rappelle les règles de sécurité et les bonnes pratiques pour préserver l’environnement fragile du mont Fuji. Vient ensuite la réservation d’un refuge, obligatoire si l’on souhaite monter durant les heures nocturnes restreintes, fixées également de 14 h à 3 h du matin.

Il est également demandé de déclarer son itinéraire de randonnée et de régler les frais de 4 000 yens par personne.

Un appel à la responsabilité sur le mont Fuji

Ces nouvelles règles traduisent une volonté claire : protéger les randonneurs et préserver ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le mont Fuji n’est pas seulement une montagne, c’est un symbole à préserver. Le gravir est une expérience unique, mais qui doit se préparer avec sérieux.

En respectant les consignes, en s’équipant correctement et en planifiant soigneusement son ascension, chacun peut vivre la magie de l’aube au sommet du Japon en toute sécurité.