JESTA Japon : quels sont les pays concernés par cette nouvelle restriction ?
À partir de 2028, les voyageurs se rendant au Japon devront s’adapter à une nouvelle formalité administrative : la JESTA. Inspirée de l’ESTA américain, cette autorisation électronique concernera une large liste de pays bénéficiant jusque-là d’une exemption de visa. L’objectif ? Renforcer la sécurité aux frontières tout en fluidifiant les entrées sur le territoire. Tour d’horizon des régions concernées.

Les pays européens en première ligne pour l’autorisation de voyage au Japon
L’Europe est la zone la plus concernée par cette autorisation de voyage au Japon. En raison de ses nombreux accords bilatéraux avec le Japon. Concrètement, la JESTA s’appliquera aux ressortissants de la France ainsi qu’à ses voisins francophones comme la Belgique, la Suisse, le Luxembourg et Monaco.
Mais la liste ne s’arrête pas là. De l’Espagne à la Norvège, en passant par l’Italie, l’Allemagne, la Grèce ou encore la Pologne, presque tout le continent est inclus. Même de plus petits états comme Andorre, Saint-Marin ou le Liechtenstein sont concernés par cette autorisation de voyage. Cette homogénéité s’explique par les relations étroites entretenues entre le Japon et l’Union européenne, tant sur le plan économique que diplomatique.
En pratique, pour un séjour de courte durée (vacances, études temporaires, déplacements professionnels non rémunérés) les Européens devront désormais demander en ligne une autorisation de voyage préalable, contrairement à un simple formulaire déclaratif de nos jours via Visit Japan Web. Un passage obligé qui, selon Tokyo, vise à simplifier le contrôle des flux sans freiner le tourisme.
Les pays américains également concernés
Le continent américain n’est pas en reste concernant l’autorisation de voyage JESTA. De l’Argentine au Canada, en passant par le Brésil, le Mexique, les États-Unis ou encore la République dominicaine, de nombreux voyageurs seront soumis à cette nouvelle procédure pour espérer voyager au Japon.
Là encore, l’idée est d’harmoniser les conditions d’entrée. Les États-Unis, qui appliquent déjà l’ESTA depuis plusieurs années, ne devraient pas être dépaysés par cette exigence. Mais pour d’autres pays d’Amérique latine, cette obligation constitue un tournant administratif, même si la durée maximale de séjour (généralement 90 jours) reste inchangée.
D’autres pays concernés par le JESTA, l’autorisation de voyage japonais
La JESTA ne se limite pas à l’Europe et aux Amériques. Elle s’appliquera aussi :
- Au Moyen-Orient avec des pays comme Israël, le Qatar, la Turquie ou encore les Émirats arabes unis ;
- À une partie de l’Asie, notamment la Corée du Sud, Hong Kong, Singapour, la Malaisie ou la Thaïlande ;
- À plusieurs îles et États insulaires tels que l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Islande, Taïwan ou Maurice ;
- Enfin, à deux pays africains : le Lesotho et la Tunisie.
Avec 72 nationalités concernées au total, cette nouvelle autorisation de voyage au Japon touche une majorité des voyageurs qui visitaient déjà l’Archipel sans visa.
Une nouvelle étape pour le tourisme au Japon
Pour Tokyo, la mise en place de la JESTA répond à un double objectif : sécuriser davantage les entrées sur le territoire et anticiper la reprise touristique. Comme pour l’ESTA américain, le dispositif vise à rester simple et rapide : une demande en ligne, quelques frais administratifs, et une autorisation valable pour plusieurs voyages.