Sécurité au Japon : la police utilise l'IA pour traquer les Tokuryu, un nouveau type de criminalité
La police japonaise passe à la vitesse supérieure. Elle adopte l'intelligence artificielle pour traquer les criminels et démanteler les réseaux de la pègre.
Le fléau des groupes "Tokuryu"
Les "Tokuryu", ces groupes criminels anonymes et éphémères, sont un véritable casse-tête pour les forces de l'ordre. Leurs membres se rencontrent via les réseaux sociaux pour commettre des délits ponctuels avant de se disperser.
Ces groupes sont impliqués dans divers crimes, allant des escroqueries aux vols, en passant par le recrutement pour des activités illégales. Identifier les chefs de ces organisations est un défi majeur.
Même si le Japon reste l’une des destinations les plus sûres au monde pour les touristes, la criminalité demeure une réalité dans ce pays célèbre pour ses brigades de yakuzas. Certains micro-quartiers de la capitale sont également à éviter.
Bien que rien ne lie les Tokuryu à l'agression au couteau récente survenue à Tokyo, il faut rappeler que les tensions du moment peuvent aussi dégrader légèrement le contexte sécuritaire.
L'IA à la rescousse
Face à cette menace grandissante, la police japonaise a décidé de miser sur l'intelligence artificielle. Un nouveau système d'analyse basé sur l'IA générative sera mis en place.
Analyse des données d'enquête
Ce système passera au crible les rapports d'enquête de tout le pays. L'objectif est d'identifier les individus occupant des positions clés au sein des groupes Tokuryu.
L'IA permettra également de cartographier les relations complexes entre les membres de ces réseaux. Les résultats seront partagés avec les différentes divisions de police chargées des enquêtes sur les Tokuryu.
Démantèlement des réseaux
Cette collaboration renforcée permettra une meilleure coordination des efforts. L'objectif final est de démanteler complètement ces organisations criminelles.
L'IA ne remplacera pas le travail des enquêteurs, mais elle leur fournira un outil précieux pour accélérer les investigations et identifier les cibles prioritaires.
Si vous prévoyez un séjour au Japon prochainement, rassurez vous tout cela n'aura pas d'impact sur la paisibilité de votre séjour du moment que vous respectez les consignes habituelles et quelques principes de bon sens. Mais le phénomène ne doit pas être ignoré pour autant
Des chiffres alarmants
Les statistiques sont sans appel : le nombre de cas d'escroquerie commis par les Tokuryu a explosé. De janvier à juin, plus de 13 000 cas ont été recensés, causant des pertes financières considérables.
Le préjudice financier s'élève à près de 60 milliards de yens, soit 2,6 fois plus qu'à la même période l'an dernier. Il est donc urgent d'agir.
Coopération internationale et budget renforcé
Collaboration avec les autorités étrangères
La police japonaise compte également renforcer sa coopération avec les autorités étrangères (on aimerait bien que cela soit plus le cas dans l'affaire Tiphaine Véron). Des enquêteurs japonais seront déployés à l'étranger si nécessaire.
Une conférence internationale sera organisée avec les responsables des enquêtes sur les fraudes en Asie du Sud-Est. Le but est de débusquer les bases opérationnelles des Tokuryu.
Budget conséquent
Pour mener à bien cette lutte contre le crime organisé, un budget conséquent a été alloué. Près de 4 milliards de yens seront consacrés aux mesures de lutte contre les organisations criminelles, y compris les Tokuryu.
Cet investissement témoigne de la détermination de la police japonaise à éradiquer ce fléau.
Un avenir plus sûr ?
L'utilisation de l'IA par la police japonaise marque un tournant dans la lutte contre le crime. Cette approche innovante pourrait bien faire ses preuves.
Reste à voir si ces nouvelles technologies permettront de réellement démanteler les réseaux Tokuryu et de réduire la criminalité. On suivra ça de près.
