Vous ne connaissez pas le Shokuiku ? Vous allez adorer cette nouvelle façon de manger
Baptisée Shokuiku, cette méthode venue du Japon invite à se reconnecter à ses besoins, à savourer chaque bouchée et à retrouver une relation apaisée à la nourriture. Bien plus qu’un simple régime, il s’agit d’une véritable philosophie de vie que vous allez peut-être adopter.

Qu’est-ce que le Shokuiku ?
Au Japon, bien manger n’est pas un hasard, cela s’enseigne depuis le plus jeune âge. Depuis 2005, l’État a même inscrit une politique d’éducation alimentaire
dans les écoles. L’objectif est de transmettre dès le plus jeune âge les bases d’une alimentation équilibrée, locale et durable. Cette démarche porte un nom : le Shokuiku, qui associe shoku
(alimentation) et iku
(éducation).
Son principe fondateur ? Réapprendre à se nourrir en pleine conscience, en valorisant la qualité des aliments, leur origine, leur saisonnalité, mais aussi l’acte de manger lui-même. En pratique, le Shokuiku ne consiste pas à suivre des règles strictes, mais à cultiver une attention sincère à ce que l’on met dans son assiette et à la manière dont on le consomme. On retrouve le Shokuiku partout, à Tokyo mais également dans les petites villes.
Quelques règles pour respecter le Shokuiku
1. Écouter son corps plutôt que compter les calories
Dans la philosophie Shokuiku, le repas n’est pas une opération mathématique mais un moment de connexion. Plutôt que de surveiller obsessivement son apport calorique, on apprend à se fier aux signaux de faim et de satiété. Cela implique de manger lentement, de mastiquer avec attention et de savourer les textures comme les saveurs.
2. Privilégier la diversité
Une assiette Shokuiku se compose de petites portions variées, à l’image des célèbres bentos japonais. L’idée est de multiplier les couleurs et les goûts pour bénéficier d’un large éventail de nutriments, plutôt que de se concentrer sur un seul aliment en quantité.
3. Miser sur des produits simples et de saison
Les fruits et légumes locaux, les poissons frais, les céréales complètes ou encore les légumineuses occupent une place centrale. Les aliments transformés sont limités au maximum, au profit de produits bruts, riches en nutriments et respectueux de l’environnement.
4. Partager ses repas
Au-delà de l’assiette, le Shokuiku met l’accent sur la convivialité. Manger ensemble, en famille ou entre amis, favorise le plaisir et réduit le stress. C’est aussi une manière de réinscrire le repas dans une dimension sociale et culturelle, plutôt que de l’associer à un acte solitaire et mécanique.
Bien que née au Japon, cette méthode résonne particulièrement avec les préoccupations actuelles. Nous sommes en quête du bien-être et cela peut passer par notre approche de la nourriture.